Constituée en association depuis janvier 2009, ART-CONCE-EXPO regroupe des artistes issus de champs artistiques différents (arts plastiques, arts du cirque, musique, audio-visuel, décors, stylisme, …) et dont le souhait est de créer, partager, mettre en commun, à partir d’un thème, d’un artiste ou d’un mouvement artistique.
Le bureau
Guillaume Coste : Président
Philippe Million : Trésorier
Marie-Dominique Estève-Million : Secrétaire
Gaël Ruiz : Président d’honneur
Production
Guillaume Coste : Organisateur
Peggy Bougy : Organisatrice
Marie-Dominique Estève-Million : Coordinatrice
Communication
Delphine Henry : Graphiste, chargée de la Communication
Elise Denis : Chargée de la communication web
Concepteurs associés
Fred Guibé : Initiateur du projet
Philippe Million
Première édition - "Satie emmerde l'art"
Anis GRAS, Le lieu de l'autre
55 avenue Laplace, Arcueil
Vernissage les 22 et 23 mai de 15h à 21h
Exposition dans La Serre de Anigras du 22 mai au 12 juin 2010
Installation dans la cour, Larmes, Céline Guibé et Virginie Peyrottes, plâtre et résine.
«Satie emmerde l’Art…»
« Chère Valentine. Je souffre trop. Il me semble que je suis maudit. Cette vie de ‘mendigot’ me répugne. Je cherche et voudrais trouver une place ― un emploi, quelque minime qu’il soit. J’emmerde l’Art : je lui dois trop de « rasoireries ». C’est un métier de « con » ― si j’ose dire, que celui d’artiste. »
Ainsi Erik Satie exprime-t-il son désarroi dans une lettre adressée à Valentine Gross, son amie, le vendredi 23 aout 1918.
Dans le dénuement, la fragilité, le peu ou le pas assez, est-ce que l’art est encore possible ?
C’est autour de cette question que les artistes du collectif Art-Conce-Expo proposent une déambulation artistique, hantée par la silhouette de ce personnage paradoxal et revisitant ses mots et sa musique.
La lecture de cette lettre, 91 ans et 9 mois après son envoi, met en présence des artistes d’aujourd’hui avec la grande figure d’hier et sera le moyen pour le public de rencontrer différentes formes de création : arts plastiques, littérature, artisanat, cirque et musique, s’inspirant de l’artiste compositeur Erik Satie.Les artistes
Benoit Perset, Musicien percussionniste
Céline Guibé, Céramiste
Céline Roux, comédienne, metteur en scène
Elodie Guégand, Peintre
Fred Guibé, Plasticien
Géraldine Le Goff, Comédienne
Le Coin : Aurélia Boisson-Perigot, plasticienne ; Iris Gallarotti, plasticienne, Laurence Pascual, Plasticienne ; Peggy Bougy, Plasticienne ; Pascale Pressicaud, plasticienne.
Lou Vernet, Ecrivain
Marie-Dominique Estève-Million, Circassienne
Pascale Leroy, Circassienne
Philippe Million, Auteur
Valérie Legrand, Styliste
Virginie Peyrottes, Céramiste
Installation dans l'Orangerie, La petite Fille aux Grands Yeux Verts, Fred Guibé.
Pour l'occasion,
Le Coin propose "Gnosie"
La Serre, Anis GRAS
Gnosie dans la Serre, Le Coin.
Le Coin pout Artconceexpo
Gnosie
Aurélia Boisson Perigot, Peggy Bougy, Iris Gallarotti, Pascale Pressicaud,La lettre de Satie nous invite à considérer l’œuvre comme le travail de l’artiste au quotidien pour produire, survivre et se faire connaître. Quelque chose qui se travaille, se répète, s’écrit et s’invente au fur et à mesure. De ce point de vue, l’art est une recherche à la manière dont Satie pouvait se définir, pas un musicien mais un « phonométrographe » : quelqu’un qui mesure et écrit des sons, tel un scientifique. En échos à l’idée de travail artistique comme processus de connaissance, Le Coin propose le projet "Gnosie" en hommage aux oeuvres de Satie, dont nous reprendrons l'idée de série, un attachement particulier à la notion de rythme, de mesure et de sens.
Nous proposons des « dispositifs », en relation avec les mouvements (celui des visiteurs, des artistes, de la musique) pour permettre un passage entre les œuvres et le site. Si les œuvres seront bien distinctes les unes des autres, elles établissent quatre modalités différentes d’installation, de techniques qui se complèteront, donnant à voir et à regarder au delà de l’objet :
Auréla Boisson périgot : Très perdu, sculptures de cire (mainsd’un pianiste jouant les gnosiennes de Satie)
Iris Gallarotti: Installation 2.0, série de photographies en mouvement et couture.
Pascale Pressicaud : Bruits invisibles et images inaudibles , proposition picturale autour du rythme et de la répétition, 9 cadres assemblés en une grille de 130x130 cm.
Peggy Bougy : Duos, série de 6 dessins sur PVC, Oreilles, latex et feutre sur verre.
Du 24 mai au 12 juin,
Accrochage collectif
La Serre, Anis GRAS
Accrochage collectif du 24 mai, La Serre, Le Coin, Fred Guibé, Céline Guibé et Virginie Peyrottes, Elodie Guégand. Visible jusqu'au 12 juin.
La Loge de la Concierge 10 - 20 décembre 2009
tous les jours 15h - 20h
Vernissage 9 décembre à partir de 18h
Lectures dimanche 13 décembre à 15h et à 19h
à suivre sur le site de La Loge de la Concierge
Le principe constructif de l'exposition renvoie à la célèbre comptine: « Trois petits chats », chaque nouveau mot (dont la répétition forme un couplet) commence par la syllabe qui finit le précédant, et ainsi de suite.
Pour donner jour à cette exposition, les artistes se sont servies de règles du jeu pour déjouer les limites de la création. Les contraintes induites par le jeu, à savoir créer à partir d’une oeuvre, une autre oeuvre qui elle-même servira de base à une suivante, se sont révélées très fertiles. Elles nous montrent une fois encore que sans règle le jeu n’a aucun intérêt. L'anadiplose devient un dispositif de création qui fonctionne par évocation ou redondance. La répétition peut s'analyser en un double rapport d'identité: identité de forme et identité de contenu. Une fois appliqué à un travail plastique, le jeu nous invite à une sorte de parcours d'une oeuvre à l'autre ; chaque artiste a créé à partir du travail de l'artiste précédant une nouvelle oeuvre sans savoir ce que celle-ci évoquera pour l'artiste suivant, prolongeant une chaîne dont chaque oeuvre est un maillon.
Il est remarquable que ce principe de création débouche sur une homogénéité due à l’interdépendance des oeuvres, et que de surcroît, chaque oeuvre de façon isolée, conserve toute son autonomie de sens. Remarquons également que la répétition engendrée par le processus aborde toujours des questions temporelles et/ou spatiales.
Suivez le lien et parcourez l'exposition Anadiplose se poursuit à l'infini.
Aurelia Boisson Perigot
Anadiplose : oeuvres en laisse
du 10 janvier au 20 février 2009
Vernissage le 10 janvier à partir de 18h30
Centre Madeleine Rébérioux, 27 avenue François Mitterrand, 94 000 Créteil
Avec Elodie Maïno, Peggy Bougy, Laurence Pascual, Caroline Grocholski, Sandrine Commarmond artistes membres de l'association « Le Coin »
Nous avons perçu dans l’exposition, un terrain de jeux à partager.
Pour cela, nous avons emprunté comme mode de production, une figure littéraire : l’anadiplose appelé encore « Chanson en laisse », qui consiste à reprendre le dernier mot d’une phrase pour commencer la phrase qui suit.
Un tirage au sort a défini l’ordre des réalisations artistiques. Le premier artiste a eu un mois pour imaginer une pièce, sans autre contrainte que celles qu’il s’est fixées. Il a ensuite passé le relais à l’artiste suivant qui a dû prendre en compte le travail proposé par son prédécesseur. Et ainsi de suite jusqu’à la réalisation de cinq œuvres spécialement pour l’exposition.
Le résultat fait apparaître l’influence du travail des uns sur les autres. Des créations numériques, sonore, dessins, peintures, photographiques, vidéo seront exposées : En passant par là , Les Oubliés, Interférences, Hommage à Rauschenberg, Monades.